Aux files des années nos ruchers se déplacent. Ces quelques vidéos en retracent l’histoire.

Essaimage en mai 2024

Essaimage en mai 2024

Encore un essaim de notre rucher. C’est dimanche, la reine a décidé de partir avec sa colonie d’abeilles. Jamais de repos avec nos abeilles, mais beaucoup de plaisir.

Je nourris, puis je fais un traitement flash acide formique, et après j’introduis une nouvelle reine. Cette colonie grandira cette année 2024, pour devenir une ruche une belle ruche pour l’année prochaine.

Je pollinise

Je pollinise

La pollinisation désigne la fécondation indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. Elle correspond au transport des grains de pollen produits par les organes mâles de la plante (anthères) vers les organes femelles (stigmates). Le vent, certains oiseaux, certains petits rongeurs mais surtout des insectes assurent ce service. Le petit peuple des pollinisateurs est avant tout constitué des insectes et, pour l’essentiel, des abeilles sauvages ou domestiques.

L’abeille peut visiter 250 fleurs… en une heure !

Une abeille peut :
– stocker sur 1 seule de ses pattes postérieures 500 000 grains de pollen,
– visiter en une 1 heure 250 fleurs !
C’est dire à quel point elle joue un rôle majeur dans la pollinisation. Ainsi, sur les 100 espèces de plantes alimentaires les plus cultivées dans le monde, 71 seraient pollinisées uniquement par les abeilles.

La propolis

La propolis

J’ai vu ce film au cinéma de thonon. J’ai acheté le dvd de ce magnifique film. Je vous le partage, avec des extraits.

Être avec les Abeilles

Réalisation : Perrine Bertrand & Yan Grill

Acteurs : Catherine Flurin, Vincent Albouy, Karine Devot, Nicolas Laarman, Hacène Hebbar, Thomas Seeley, Peter Neumann, Martin Giurfa, Michael

Un film résolument tourné du côté des abeilles, plein d’espoir, enrichissant, engagé, enthousiasmant et politiquement incorrect … qui transformera notre regard sur cet insecte et le monde vivant.

Notre rapport au monde vivant doit évoluer si nous voulons sauvegarder notre environnement. Changer notre regard sur la nature, travailler avec elle et non contre elle sont des valeurs que ce film veut partager.

Résolument tourné du côté des abeilles, ce film lance un cri d’amour pour une apiculture plus responsable où la priorité est portée sur le bien-être et la sauvegarde de ces insectes. Faisant intervenir des spécialistes, chercheurs, apiculteurs et associations, les réalisateurs Perrine Bertrand et Yan Grill, proposent des pistes concrètes pour un futur avec les abeilles et les pollinisateurs. En prenant le contre-pied des idées reçues, ils nous invitent à être avec les abeilles au nom de la biodiversité. « Changer notre regard sur la nature, travailler avec elle et non contre elle », un discours que Jupiter Films souhaite défendre pour éveiller les consciences et nous relier au vivant en conscience.

La propolis un bienfait des abeilles

La propolis un bienfait des abeilles

PROPRIÉTÉS PRINCIPALES

Immunostimulante : le phénéthylester de l’acide caféique favorise la stimulation des défenses de l’organisme en augmentant la production d’anticorps et de lymphocytes pour se défendre contre les agressions extérieures de type bactéries, virus et champignons.

Antimicrobienne : les flavonoïdes, la galangine, la pinocembrine, l’acide benzoïque, caféique et leurs esters sont les molécules qui confèrent à la Propolis ses propriétés antibactériennes et antifongiques. Les bacilles gram positif et acido-résistants et les coccis gram positifs sont les plus sensibles à la Propolis. Elle est ainsi efficace contre les pharyngites, pneumonies, bronchites, rhumes mais aussi l’asthme. C’est un antibiotique actif sur les staphylocoques multirésistants, les streptocoques, Helicobacter pylori (responsable de l’ulcère de l’estomac), Borrelia burgdorferi (bactérie de la maladie de Lyme), et Propionibacterium acnes (la bactérie responsable de l’acné). C’est un antifongique actif sur Candida albicans et Aspergillus trichophyton. La Propolis permet de lutter contre les infections de la peau de type verrues et mycoses.

Antivirale : les flavonoïdes permettent aussi de lutter contre les virus car ils inhibent l’enzyme permettant aux virus de libérer le matériel viral pathogène dans l’organisme, empêchant leur propagation. Ils restent alors gentiment dans leur capsule et n’attaquent pas les cellules. L’acide caféique et ses dérivés se révèlent être des antiviraux puissants et aident contre l’herpès de type 1 ou 2 et le virus Varicelle-Zona. C’est un antiviral actif sur le virus de l’herpès (bouton de fièvre, varicelle, zona, mononucléose infectieuse, etc…), les virus des hépatites, de la grippe, des gastro-entérites, des infections respiratoires, et enfin les virus responsables des verrues.

Anti-inflammatoire, antitussif : la Propolis permet de réduire les inflammations causées par les infections de l’appareil respiratoire et de la sphère ORL grâce aux flavonoïdes, aux acides caféiques, à l’acide férulique et à l’acide salicylique. Elle permet aussi de calmer la toux. L’acide salicylique, aussi appelé “aspirine” permet de lutter contre la fièvre.

Antiseptique, désinfectante : utilisée en voie cutanée, la Propolis permet de désinfecter les plaies et blessures. Ce sont les flavonoïdes et l’acide benzoïque qui confèrent ces propriétés, favorisant les défenses de l’organisme.

Antispasmodique : la quercétine et la kaempféride, ont une puissante action antispasmodique, supérieure à la papavérine.

Anesthésiant puissant : la Propolis est un anesthésiant puissant, supérieur à la cocaïne. Cette propriété est conférée par l’acide caféique et la pinocembrine, d’où la sensation de picotements dans la bouche lors de la prise de Propolis à mâcher.

Régénératrice, cicatrisante : la Propolis, plus spécifiquement l’acide férulique, possède la capacité de stimuler la régénération et la croissance des cellules de la peau pour une meilleure cicatrisation. Elle aide à la régénération des cellules et retarde leur vieillissement par activation de la synthèse de collagène et d’élastine. L’extrait alcoolique et les onguents de Propolis accélèrent la cicatrisation des brûlures.

Détoxifiante, hépatoprotectrice : la Propolis protège le foie contre la chimiothérapie, l’alcool et les médicaments. De plus, l’artépilline C protège contre la génotoxicité du méthylméthane-sulfonate.

Anticancéreuse : selon des essais effectués in vitro et sur animal, la Propolis pourrait être un adjuvant intéressant aux traitements actuels contre certaines formes de cancer. La Propolis aurait des propriétés anticancérigène permettant de ralentir la croissance des cellules cancéreuses. De plus, elle permettrait de mieux supporter les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. D’autres recherches sont nécessaires pour valider ces hypothèses sur l’Homme.

 

PRÉCAUTIONS D’UTILISATION

L’extrait hydro-alcoolique de propolis est déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, aux femmes enceintes, et en cas d’allergie aux produits de la ruche.

Dans le cas de l’extrait hydro-alcoolique, la prise s’effectue généralement en cure de 3 semaines, en diluant 3 spray 2 fois par jour dans un verre d’eau, à distance des repas. Ne pas utiliser pendant plus de 3 semaines consécutives, au risque de développer une réaction allergique.

 Au début de l’hiver, quotidiennement en cas de mal de george, 1 spray par jour, le matin vous protègera des infections ORL.

 

 

Propolis

Les abeilles, on le sait, ont un impact positif direct sur l’environnement. Elles contribuent au renouvellement perpétuel de la flore grâce à la pollinisation. Mais ce n’est pas tout, elles produisent des produits apicoles dont les propriétés thérapeutiques sont connues et reconnues depuis très longtemps

Parmi eux, on retrouve la Propolis, une résine plus ou moins solide qui protège les bourgeons et jeunes pousses de certains arbres. Véritable barrière contre les agents pathogènes, les abeilles la récupère afin de la ramener à la ruche, et l’utiliser pour protéger cette dernière des affections microbiennes. Et si c’est bon pour les ruches, c’est bon pour nous. En effet, la Propolis possède de très bonnes propriétés anti-infectieuses et immunostimulantes, elle sera particulièrement efficace en hiver, en soutien de la sphère ORL et pulmonaire mais aussi contre les affections cutanées selon la forme de la Propolis utilisée.

 

De quoi est composée la Propolis ?

La Propolis est composée d’environ 300 composés dont :

  • résines et baumes : 50-55 %
  • cire : 30-40 %
  • huiles essentielles : 5-10 %
  • pollen : 5 %
  • matières minérales et organiques : 5 %

Parmi ses principes actifs on retrouve :

  • acides organiques : acide benzoïque, acide gallique
  • acides phénoliques : acide caféique, acide cinnamique, acide férulique, acide isoférulique, p-coumarinique, artépilline C
  • aldéhydes aromatiques : vanilline, isovanilline
  • flavonoïdes : chrysine, pinocembrine, galangine, quercétine, acacétine, pectolinarigérine, tectochrysine, izalpinine, kaempféride, rhamnocitrine, pinotrobine, sarkyranétine, pinobanksine
  • oligo-éléments
  • vitamines : provitamine A, vitamine B3 (ou PP) et autres vitamines B

En fonction des végétaux utilisés par les abeilles mais aussi de l’origine géographique, la composition sera quelque peu variable. La Propolis provenant de zones tempérées sera plus riche en composés polyphénoliques c’est-à-dire en flavonoïdes, acides phénoliques et leurs esters sesquiterpènes. La Propolis provenant de zones intertropicales sera plus riche en dérivés prénylés (artépilline C), acides coumariques et flavonoïdes.

UTILISATIONS

Grâce à sa richesse en composés nutritifs, la propolis est idéale dans les cas suivants :

  • Affections respiratoires (angine, rhume, sinusite, grippe, etc.)
  • Renforcement de l’immunité
  • Affections buccales et dentaires (aphte, gingivite, stomatite, carie, etc.)
  • Affections cutanées (eczéma, psoriasis, acné, plaie, brûlures, herpès, verrue, etc.)
  • Accompagnement de traitements lourds de chimio et/ou radiothérapie
  • Chute des cheveux, calvitie

La Propolis peut se retrouver sous différentes formes et donc s’employer différemment :

  • en extrait hydro-alcoolique ou teinture mère (autour de 5 à 20 % d’extrait de propolis pure), notamment pour les infections virales ou bactériennes affectant la sphère ORL, pour renforcer l’immunité, pour les affections cutanées mais aussi en bain de bouche ;
  • brute, en gomme à mâcher, notamment pour assainir, apaiser la sphère respiratoire, bouche, gorge, mais également en soutien du système digestif ;
  • en gélule, notamment en soutien du système immunitaire ;
  • en sirop, plus spécifiquement pour la sphère ORL et les maux de gorge, en bonbons, en spray oral ou nasal, en crèmes pour les affections cutanées, etc.

Dans tous les cas, il est important de s’assurer de la qualité de la Propolis utilisée, 100 % naturelle, brute, et récoltée en France si possible.

Le mode d’utilisation de la Propolis dépend de la forme du produit utilisé, ainsi que de sa teneur en Propolis. Dans le cas de l’extrait hydro-alcoolique, la prise s’effectue généralement en cure de 3 semaines, en diluant 15 gouttes 2 fois par jour dans un verre d’eau, à distance des repas. Pour les enfants de + de 6 ans, diminuer la dose par deux. Il peut également se prendre en gargarisme pour un bain de bouche ou pour la gorge.

Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous ?

Nous sommes un couple en retraite et nous avons choisi de devenir apiculteur. Notre rucher nous accapare beaucoup de temps, mais très souvent, nos abeilles nous procurent beaucoup de joie. Nous habitons Thonon les Bains, nos ruchers se situent sur les hauteurs de Thonon.

Nous sommes inscrits apiculteur avec un SIRET pour la vente de notre miel.

Nous vendons notre miel en pot en verre.

Pot de 250gr 5€    Pot de 500gr 10€.

Notre miel est le fruit du travail de nos abeilles et de notre engagement envers des pratiques apicoles responsables.

Notre site Bumic.fr, est une suite d’articles divers. Cette diversité, nous permet de publier des thèmes, qui correspondent à nos valeurs et à nos engagements.

Fleur de jardin

Fleur de jardin

L’abeille et la fleur, couple indissociable

Dans cette mission essentielle, l’abeille a donc pour complice immédiate la fleur, et leur duo immémorial est un maillon capital dans l’immense chaîne alimentaire qui nous maintient en vie. Découvrez les secrets de cette relation unique entre l’abeille et la fleur, où chaque interaction est une danse délicate et harmonieuse. Plongez dans le monde fascinant de ces partenaires inséparables et apprenez comment nous dépendons de leur collaboration pour notre survie. Explorez leurs rôles complémentaires, leur communication subtile et les merveilles qu’ils créent ensemble. Observons cette alliance extraordinaire entre deux éléments si petits, mais essentiels à notre écosystème.

Celui-ci tue les abeilles

Celui-ci tue les abeilles

NÉONICOTINOÏDES ET POLLINISATEURS

Trois de ces insecticides (l’imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine) font partie de la classe des néonicotinoïdes (cent fois plus toxiques que d’autres insecticides). Ils sont particulièrement dangereux car ils pénètrent dans toute la plante. Ainsi, 80 000 abeilles peuvent être tuées par un seul grain de maïs enduit de 0,5 mg de clothianidine.

Apparus en 1990, les néonicotinoïdes sont novateurs de par leur action systémique. Utilisés la plupart du temps sous forme d’enrobage de semences, ils ont la faculté de se transloquer dans la plante pour la protéger des ravageurs durant ses premiers stades. Appréciés de par leur simplicité d’utilisation et leur flexibilité (ils peuvent aussi être pulvérisés en application foliaire ou par irrigation), ils représentent les insecticides les plus vendus au monde avec une part de marché de 2,6 milliards de dollars.

Le désastre agricole

Extinction des espèces, stérilisation des sols, pollution des milieux… L’agriculture conventionnelle atteint ses limites, mettant en péril notre sécurité alimentaire. Les pollinisateurs, indispensables auxiliaires des cultures, disparaissent à un rythme effarant alors que les ravageurs sont de plus en plus résistants aux pesticides. La nature, mais aussi les citoyens et les agriculteurs, sont les grands perdants de ce système mortifère.

Une catastrophe environnementale

Les agriculteurs sont pris dans un cercle vicieux : pour continuer à produire sur des sols mourants, ils mettent leurs plantes maladives sous perfusion, abreuvées toujours plus d’engrais de synthèse, et toujours plus de pesticides. La filière agricole est prise dans l’engrenage de la dépendance à la chimie. Tandis que les agriculteurs sont les premières victimes de l’exposition à ces substances, devenues un véritable problème de santé publique qui touche l’ensemble de la population.

impacts de l’agriculture conventionnelle sur les pollinisateurs

Malgré les alertes des scientifiques, le recours systématique aux pesticides se poursuit à un rythme effréné : en France, en dépit des plans Ecophyto3 pour la réduction des pesticides, leur usage a encore augmenté. Après 20 ans de débats, la France a interdit l’utilisation des néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018. Elle les a de nouveau autorisés en février 2021 sous forme d’une dérogation temporaire accordée aux betteraviers qui avaient été particulièrement touchés en 2020 par une épidémie de virus de la jaunisse. L’autorisation a été renouvelée en janvier 2022 !

Perte de colonies d’abeilles

Perte de colonies d’abeilles

J’ai créé mon premier rucher il y a un peu plus de douze ans. Depuis, j’ai essuyé des pertes à chaque printemps, que je parvenais assez facilement à identifier. Je modifiais mon apiculture afin de ne plus reproduire les mêmes erreurs, et mes soucis de mortalité avaient presque disparu. Jusqu’au printemps 2022, ou j’ai connu un effondrement spectaculaire de mes colonies avec la perte totale de mes ruches. Cette fois, ces dizaines de colonies aux historiques diverses, se sont écroulées soudainement sans raison apparente, sans que je puisse en identifier la cause. Après douze ans sans encombre, j’ai perdu mon rucher de 22 ruches, j’ai vécu mon premier printemps silencieux. Plus d’abeilles, plus de ruches, le grand silence. Cette année 2023, j’ai reconstitué mon rucher, les ruches ont bien passées l’hiver. J’espère un beau printemps fleuri, et continuer à produire pas en quantité, mais produire un miel de qualité.